Stage d’écriture de nouvelles à Marrakech 7-14 mars 2020

262,50 / mois pour 2 mois

Stage d’écriture de nouvelles  à Marrakech

Vivre le voyage et l’écrire

Animé par Alain Roels, écrivain, journaliste du 7 au 14 mars 2020

Ce tarif ne comprend pas ni le transport, ni l’hébergement, ni la restauration
Limité à 6 personnes
Date limite d’inscription : 7 février 2020
525 € règlement en 2 X : 262,50 €

Catégorie :

Description

Vivre le voyage et l’écrire

Dans la tradition des écrivains voyageurs, ce stage d’écriture vous invite à dire le monde à votre manière en allant à la rencontre d’autres cultures.

«La littérature n’est jamais aussi vivante que lorsqu’elle s’attache à dire le monde, à l’inventer, à lui donner un visage, un langage, quand elle établit avec lui un rapport d’incandescence. Sans doute ces télescopages de cultures, ces métissages parfois, ces hybridations sont-elles rarement une partie de plaisir, s’accompagnent de bien des douleurs – mais n’est-ce pas précisément la fonction de la littérature que de faire œuvre de ce chaos, de le mettre en forme, de le nommer, et du même coup de le rendre habitable ? Si tel est le cas, elle n’a jamais été aussi nécessaire.

(Michel Lebris, « l’émergence d’une littérature-monde »)

Vous serez accompagné, étape par étape, par Alain Roels, écrivain, journaliste.  Vous écrirez une nouvelle originale durant ce séjour après vous être impreigné du pays et de vos diverses rencontres.

Prix du stage

525 € règlement en 2 X : 262,50 €

Le paiement s’effectue en deux fois, deux paiement de 262,50 € à régler à un mois d’intervalle.

Ce tarif ne comprend pas ni le transport, ni l’hébergement, ni la restauration
Le stage est limité à 6 personnes
Date limite d’inscription : 7 février 2020

 

Budget  à prévoir

350 € pour l’hébergement et la nourriture par personne

100 € pour le billet d’avion aller et retour

525 € pour le stage lui même

soit 975 € par personne pour une semaine tout compris

 

Réservez votre hébergement directement en ligne

Le tarif est de 50€/personne/jour en demie pension (nuit, petit déjeuner, dîner) en chambre individuelle avec salle de bain.

L’adresse est : Riad Sirocco – km 15 route de Targa – Marrakech.

Voici leur site :

http://riadsirocco.com

 

 

Programme du stage

Jour 1 (d’arrivée)

 Nous irons vous chercher à l’aéroport. Nous aurons l’occasion (pour ceux qui ne connaissent absolument pas Marrakech et en fonction de l’heure d’arrivée de l’avion) de faire un petit tour de la ville avant d’aller s’installer au Riad Sirocco, situé à 15 km de Marrakech, en campagne et donc au calme.

 

Jour 2

Matin : Cette première matinée sera consacrée à une immersion dans la médina. Et déjà un repérage des sujets possibles. Comme les écrivains voyageurs, il est important d’être seul sur le terrain, d’observer, d’interroger, de se renseigner.

– Après-midi : mise en commun des « découvertes ». Élaboration des idées de sujets de nouvelles. Comme chaque jour, nous proposerons une rencontre avec un local. Il sera « à votre disposition », c’est-à-dire qu’il répondra à vos questions, mais il ne fera pas une « conférence ». C’est toujours dans la logique de fonctionne ment d’un écrivain-voyageur : il cherche, il interroge, il n’attend pas qu’on lui apporte tout, tout cuit. En conditions réelles, cet écrivain a pris des contacts préalables lui-même. Mais là, nous sommes dans des conditions différentes, et c’est la raison pour laquelle nous vous proposons des interlocuteurs que nous jugeons aptes à répondre à toutes les questions concernant le Maroc, et plus spécifiquement Marrakech.

Un psychiatre (Mohamed el Boussouni) viendra pour cette première journée. Il saura notamment répondre à « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’islam sans jamais oser le demander… » Mais il est en capacité de répondre à bien d’autres questions, notamment sur les différents animateurs de la Place (charmeurs de serpents, conteurs, diseuses de bonne aventure, etc.) !

Note : parmi les écrivains-voyageurs contemporains, je pense que Sylvain Tesson est un excellent exemple autour duquel on peut discuter.

 

Jour 3

– Matin :

Après le travail solitaire d’enquête de la matinée, nous allons visiter un palais, celui du Pacha l’Ayadi (le rival du Glaoui). Il est aujourd’hui propriété d’un banquier suisse et il est fermé au public. Ce sera l’occasion d’une discussion avec les deux personnes qui gèrent ce palais (un décorateur français, Jean-Louis Reynaud, et un Américain, Kenyon Kramer) et qui connaissent parfaitement le Maroc. Ils joueront un peu le rôle que jouait Lyautey (ou le Glaoui) auprès des écrivains voyageurs de l’époque. Ici, vous en prendrez « plein les yeux » !

La visite du Jardin Majorelle est également au programme !

 

– Après-midi

Travail en commun sur la construction de leurs nouvelles. Discussion sur les angles, les points de vue. Début de l’écriture des séquenciers. L’après-midi sans doute le plus chargé, qui risque de se terminer assez tard.

 

Jour 4

– Matin

Poursuite de l’élaboration du séquencier et travail sur le terrain pour ceux qui ont besoin de plus de matière.

Fin de matinée et déjeuner à Sidi Ghanem, le quartier à la fois industriel et artistique, avec rencontre d’un trentenaire marocain (Taoukik Aboudia), créateur d’un incubateur de start-up. Après avoir eu plusieurs images du Marrakech d’hier, ici vous en aurez du Maroc d’aujourd’hui et de demain.

Retour au riad via un quartier proche du bidonville (c’en est plus vraiment un, mais ça reste très contrasté par rapport aux geeks que vous viendrez de rencontrer). Ce sera uniquement une traversée, sans arrêt, pour des raisons de sécurité.

 

– Après-midi

Travail sur le séquencier. Discussion et partage avec un écrivain marocain (Mohamed Nedali, édité à L’Aube en France), qui est le symbole du paysage littéraire actuel au Maroc, les romans sociétaux. Lui aussi est très au fait de ce qui se passe dans ce pays, mais en plus il est bon connaisseur des traditions marocaines, et particulièrement marrakchies. En cas d’indisponibilité, il sera remplacé par une autre personne dotée de connaissances identiques de la réalité marocaine et plus spécifiquement marrakchie.

 

Jour 5

– Matin

Rencontre avec Soufiane Mezzourh, professeur d’économie à Sup de Co, doctorant en philosophie et animateur d’un café littéraire. Il prépare une thèse sur la philosophie et l’art, aspect très intéressant au Maroc et dans les sociétés musulmanes en général. Sa vision « économique » du pays est elle aussi intéressante. Par ailleurs, il connaît bien les gnaouas, ces musiciens descendants d’esclaves africains.

 

– Après-midi

Fin du séquencier pour les retardataires et début d’écriture des nouvelles. Toujours possibilité d’aller collecter les dernières informations qui pourraient encore manquer. Deuxième après-midi sans doute laborieux…

 

Jour 6

– Matin

Visite à la fois touristique et culturelle de la vallée de l’Ourika avec un jeune artiste marocain, mais berbère avant tout ! (Driss Maaroufi). Il y a là une grosse activité, dont une part orientée vers l’art, à la fois moderne et traditionnel. Une occasion de chercher de la couleur, des anecdotes, des ressentis, pour illustrer encore mieux les nouvelles.

 

– Après-midi

Poursuite de l’écriture. Peut-être finalisation pour certains.

Mises au point et bilan du stage.

 

Jour 7 (départ)

 Départ pour l’aéroport, généralement très tôt.

 

NB : le nom des intervenants pourra être modifié en fonction d’aléa non maîtrisables (accident, maladie…), mais il y en aura toujours un (voire plus) pour répondre à TOUTES vos questions.

 

 

 

Les 3 livres qu’il faut essayer de lire pour préparer ce stage à Marrakech

 

– Elias Canetti, Les voix de Marrakech (nouvelles sur Marrakech écrites dans les années 1950)

– Jean et Jérôme Tharaud, Marrakech ou les seigneurs de l’Atlas (deux frères écrivains voyageurs des années 1930)

– Mohamed Nedali, Le bonheur des moineaux (bonne description du fonctionnement du maghzen, le « système politique » du Maroc)

– Pour ceux qui trouveront : la revue Autrement de 1984 consacrée entièrement à Marrakech.

 

Nos intentions et objectifs

Il existe peu de recueils de nouvelles sur Marrakech, le dernier important est celui d’Elias Canetti. Il n’existe d’ailleurs pas beaucoup de romans non plus. Il nous a donc semblé que plonger des écrivains en herbe dans cette ville qui ne peut pas laisser indifférent (on adore ou on déteste, il n’y a pas de milieu) était peut-être le meilleur moyen de générer une telle production.

Comme Alain Roëls connait plutôt bien cette ville, il est en capacité de guider les stagiaires dans leurs choix de sujets. D’éviter qu’ils ne tombent dans des clichés de cartes postales, mais au contraire de les orienter vers des personnages, des activités, une culture qui, même s’ils n’apparaissent pas au grand jour, sont pourtant au cœur du fonctionnement de la société marocaine. Et donc, l’objectif est de faire découvrir certains de ces aspects aux stagiaires pour que, à leur tour, ils les fassent découvrir à d’autres. Cela correspond assez bien à l’idée de ce que sont des écrivains voyageurs.

Pour que leurs travaux soient portés à la connaissance de tous, L’Esprit Livre est maintenant en capacité de publier un recueil de nouvelles.

 

Les modalités d’accueil des stagiaires

 Les stagiaires seront accueillis et séjourneront au riad Sirocco, à 15 km de Marrakech. C’est un endroit calme, construit en matériaux traditionnels, au milieu de la campagne, et donc propice à ce genre de stage. Une navette effectue les trajets entre le riad et le centre-ville.

Le petit-déjeuner (copieux, à la marocaine) et le diner seront généralement pris au riad pour ne pas perdre trop de temps. Mais il y a possibilité de s’adapter, par exemple en prenant un diner dans un restaurant « top niveau » de la médina (Le Foundouk, La Maison arabe, etc.)

Attention vous devez réservez par vous même votre hébergement.

> Réservez votre hébergement directement en ligne

Le tarif est de 50€/personne/jour en demie pension (nuit, petit déjeuner, dîner) en chambre individuelle avec salle de bain.

L’adresse est : Riad Sirocco – km 15 route de Targa – Marrakech. Voici leur site : http://riadsirocco.com

 

Quoi faire de ses soirées  ?  

Le spectacle de la place pourrait animer chacune des soirées, tant c’est chaque jour à la fois la même chose et profondément différent.

Il existe de nombreux spectacles traditionnels (danses orientales, fantasia…) un peu partout dans la ville et dans les environs proches.

Les passionnés de gastronomie ont de quoi se régaler dans de nombreux établissements haut de gamme (Mandarin oriental, Mamounia, Royal Mansour, etc.)

 

Des conseils particuliers 

La base du comportement d’un écrivain voyageur est le respect de la culture de « l’autre ». Si l’on s’en tient à ce principe, rien de grave ne peut arriver au Maroc, particulièrement à Marrakech où, d’une part les gens sont accueillants, d’autre part la police touristique est très vigilante.

Même si l’on trouve de tout à Marrakech, nous conseillons tout de même une tenue sobre, non provocante, passe-partout (là encore, c’est une qualité de l’écrivain-voyageur que de se fondre dans le paysage…).

La discussion, la tchatche, la négociation : tout cela fait partie de la culture marocaine. Il ne faut pas s’en offusquer, ne pas se braquer non plus. Un bon éclat de rire règle tout en général. Comme dans toute grande ville (Marrakech compte un million d’habitants), il faut rester vigilant, mais il n’y a pas plus de risque à Marrakech qu’à Paris, il y en a même sans doute moins (sauf dans quelques quartiers où l’on n’ira pas).

Si vous réglez votre billet d’avion avec une carte Visa, vous êtes assurés en cas de pépin (à vérifier sur votre contrat CB).

 

Les modes de transports

– Pour vous rendre à Marrakech, vous avez le choix entre de très nombreuses compagnies, dont les low-cost. Ryanair est souvent la plus compétitive (on trouve des allers-retours à… 50€ ! mais la moyenne tourne autour de moins de 100 €, à condition de limiter les bagages à 10 kg + un petit sac cabine). EasyJet dessert bien aussi. Royal Air Maroc propose parfois des tarifs tout aussi attractifs. Air France ne dessert pas directement.

– sur place, le moyen de transport universel est le taxi : le « petit taxi » pour les trajets à l’intérieur de Marrakech : ce sont des voitures de couleur ocre dont le coût de la course est de l’ordre de 1,50 à 2,50 € en fonction de la distance (demander au chauffeur – s’il ne le fait pas spontanément – de brancher le compteur) ; le « grand taxi » pour sortir de la ville (il y a 7 places et le véhicule, lorsqu’il est à une station, ne démarre que lorsque toutes les places sont occupées).

– l’hébergement se fera au riad.

– les repas du matin et du soir seront pris généralement au riad, ou en dehors en fonction des desiderata ; ceux de midi seront pris soit avec les interlocuteurs, soit de façon libre.

– la seule formalité pour entrer au Maroc est d’être titulaire d’un passeport dont la date de validité n’expire pas avant six mois.

– la monnaie est le dirham et 1 euro équivaut grosso modo à 10 dh. Il n’est pas utile d’emporter beaucoup d’argent liquide, sauf si les limites de retrait ou de paiement de votre carte bancaire à l’étranger sont un peu justes. Il y a des distributeurs absolument partout, et la commission prise par votre agence bancaire est à peu près équivalente.

 

 

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Seuls les clients connectés ayant acheté ce produit ont la possibilité de laisser un avis.